Prélude d'Aïcha Arnaout

Un bouquet de flammes ouvre la voie au printemps nomade et le nomme : Rencontre.

L’étincelle traverse les distances de quelques jours-lumière,

réveille l’artère sismique dans le ventre de notre terre.

L’imprévisible surgit, l’inattendu se met à jour.

Chantons d’une seule voix l’Hymne à la Liberté.

(Aïcha Arnaout, poétesse syrienne)

vendredi 11 novembre 2016

Un génocide est perpétré



Un génocide est perpétré

dans les villes de ma patrie

et Homs rose de la Syrie

devient sacrifice attitré !

Elle est symbole de la révolte,
capitale de la douleur
se fait égorger dans l’horreur
devant le monde désinvolte !

La Terre entière est responsable
de son supplice, son calvaire….
de sa descente aux enfers…
par ce silence inacceptable !

Qu’attendez-vous âmes bien nées ?
Ou défenseurs des droits de l’Homme ?
Qu'on extermine, qu'on assomme,
ce peuple, au martyre, condamné ?

O mon pays ! O ma misère !
Je me sens mourir chaque jour…
Et je te crie tout mon amour
O mon pays ! O ma misère…

Il paraît que du Paradis,
fusent quelques éclats de rire…
Ceux des innombrables martyrs,
de Homs et son humour, pardi !

7/11/2011 (Airelle (R.L)

(Droits réservés)

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