Il s'agit d'extraits du Poème Orphelin
Ne pleure pas, bel ange du langage, si tu n’arrives jamais à décrire l’abjecte démesure.
Ne pleure pas, l’étincelle de l’espoir poursuit son chemin.
Ne pleure pas, bel ange du langage, si tu n’arrives jamais à décrire l’abjecte démesure.
Ne pleure pas, l’étincelle de l’espoir poursuit son chemin.
L’œil discret qui couronne les bras nous invite chaque jour à l’indescriptible parturition.
Les processions rituelles continuent dans les rues de nos villes où l’unisson est un flagrant délit.
Et nos noces mortuaires inaugurent la trajectoire de la lumière.
………………………………..
Quelque part dans le miroir cosmique une image est grièvement blessée, le monde ne regarde plus l’univers avec des jumelles.
Le monde monoculaire s’accommode à son kaléidoscope dans un jeu d’ombres et de couleurs impudiques : roulette russe, poupées chinoises et la danse de masques dans ce théâtre hybride.
………………………………..
Ô forêt frémissante qui ne cesse de réclamer l’inoubliable racine, ton destin est entre tes mains. N’attend rien du monde, le monde ne se voit que dans un miroir convexe.
Ne compte que sur tes bras verts et sur les bourgeons de tes ailes.
Le monde n’écoute pas le cri de ton sang qui coule ni celui qui va couler ; mare, mer, océans … peu importe !
« Peu importe » devient le mot d’ordre d’une sentence secrète que dissimule les compassions vicieuses.
Ô théâtre immonde, un peu de respect aux pieds du chemin de croix de nos enfants icônes ; les messagers de la liberté.
Ô créature hypnotisée, un peu de reconnaissance envers ces offrandes immolées sur l’autel de ta propre liberté.
Aïcha Arnaout
fin mai - début juin 2011
Les processions rituelles continuent dans les rues de nos villes où l’unisson est un flagrant délit.
Et nos noces mortuaires inaugurent la trajectoire de la lumière.
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Quelque part dans le miroir cosmique une image est grièvement blessée, le monde ne regarde plus l’univers avec des jumelles.
Le monde monoculaire s’accommode à son kaléidoscope dans un jeu d’ombres et de couleurs impudiques : roulette russe, poupées chinoises et la danse de masques dans ce théâtre hybride.
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Ô forêt frémissante qui ne cesse de réclamer l’inoubliable racine, ton destin est entre tes mains. N’attend rien du monde, le monde ne se voit que dans un miroir convexe.
Ne compte que sur tes bras verts et sur les bourgeons de tes ailes.
Le monde n’écoute pas le cri de ton sang qui coule ni celui qui va couler ; mare, mer, océans … peu importe !
« Peu importe » devient le mot d’ordre d’une sentence secrète que dissimule les compassions vicieuses.
Ô théâtre immonde, un peu de respect aux pieds du chemin de croix de nos enfants icônes ; les messagers de la liberté.
Ô créature hypnotisée, un peu de reconnaissance envers ces offrandes immolées sur l’autel de ta propre liberté.
Aïcha Arnaout
fin mai - début juin 2011
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