Prélude d'Aïcha Arnaout

Un bouquet de flammes ouvre la voie au printemps nomade et le nomme : Rencontre.

L’étincelle traverse les distances de quelques jours-lumière,

réveille l’artère sismique dans le ventre de notre terre.

L’imprévisible surgit, l’inattendu se met à jour.

Chantons d’une seule voix l’Hymne à la Liberté.

(Aïcha Arnaout, poétesse syrienne)

vendredi 11 novembre 2016

L'Automne

L'AUTOMNE 
Voilà que sans malice s’en revient l’automne
Nanti de vague à l’âme, immuable complice
De son retour hâtif chaque fois l’on s’étonne
Voilà que s’en revient l’automne sans malice


Quand vont se pommeler pans du ciel radieux
De troupeaux de nuages aux sanglots diluviens
L’été plie bagage et fait ses adieux
Voilà que sans malice l’automne s’en revient

Quand la nature donne ses offrandes généreuses
Fruits gorgés de soleil au jardin des délices
Des pommes, des noix fraîches et des figues mielleuses
Voilà que s’en revient l’automne sans malice

Alors les hirondelles abandonnent leurs nids
Alors Les feuilles mortes vont s’échoir ça et là
Les petites fleurs sauvages succombent à l’agonie
Sans malice l’automne s’en revient… le voilà...

Airelle, 10/2013

(Droits réservés)

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