Prélude d'Aïcha Arnaout

Un bouquet de flammes ouvre la voie au printemps nomade et le nomme : Rencontre.

L’étincelle traverse les distances de quelques jours-lumière,

réveille l’artère sismique dans le ventre de notre terre.

L’imprévisible surgit, l’inattendu se met à jour.

Chantons d’une seule voix l’Hymne à la Liberté.

(Aïcha Arnaout, poétesse syrienne)

La poésie Syrienne: ils en parlent



Malgré le conflit internationale qui se déroule sur la terre de Syrie, et malgré les difficultés, la violence et la perte des repères, les recueils des poètes syriens continuent à couvrir les pavés damascènes autour de la mosquée des Omeyades, racontant l'amour utopique, l'amour "moderne", se révoltant contre une société qui peine a briser les interdits, et contre les pouvoirs qui ont du mal a évoluer.



Le régime vise à abattre le propre de la vie en nous, pour nous rendre mélancoliques, désespérés et brisés. Mais notre révolution est du coté de la vie contre la mort, du beau contre le laid, de la joie contre la tristesse, du changement contre l’immobilité, de l’art contre la barbarie, de l’humain contre la sauvagerie. C’est une révolution par excellence pour la liberté, même avec ses erreurs ; une révolution d’un peuple avec ses détails, sa beauté, ses défauts, son courage, sa colère, sa finesse, sa sensibilité et ses problèmes. Il nous faut rester forts et ne pas se briser. Rien ne nous brisera. 
Rasha Omran 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire